Les validateurs Solana face à un dilemme entre efficacité et rendement
Récemment, un phénomène remarquable a émergé sur le réseau Solana : le temps médian de bloc a considérablement augmenté, ralentissant la vitesse de traitement des transactions du réseau. Cette tendance est due à certains validateurs qui ont adopté une nouvelle stratégie, à savoir retarder la génération de blocs pour obtenir plus de revenus.
Dans le réseau Solana, chaque bloc est créé et diffusé par un validateurs. Les validateurs obtiennent des frais en traitant les transactions, ils peuvent donc être enclins à attendre plus longtemps pour collecter plus de transactions, maximisant ainsi leurs gains. Ce comportement a conduit à une augmentation de la longueur des cycles de Solana, ce qui va à l'encontre de son objectif de transactions rapides.
Le réseau propose un mécanisme de "délai de grâce", permettant aux validateurs de soumettre des blocs avec un certain retard. Cela avait pour but de prendre en compte les validateurs distants, mais certains validateurs en ont également profité pour retarder intentionnellement la soumission des blocs. Un certain client alternatif récemment publié a même introduit un planificateur maximalisant les revenus, rendant cette stratégie plus courante sur Solana.
Les données montrent que le temps médian des blocs de certains grands validateurs a dépassé 570 millisecondes, bien au-dessus du temps de bloc nominal de 400 millisecondes de Solana. Ce comportement a suscité une forte opposition de la part de la communauté, certains grands fournisseurs de pools de staking envisagent de mettre sur liste noire les validateurs lents ou de discuter des mesures de pénalité pertinentes par le biais de propositions de gouvernance.
En parallèle, des solutions au niveau du protocole sont également en cours. Une proposition suggère de réduire la période de grâce, tandis que la réforme du mécanisme de consensus Alpenglow de Solana devrait également résoudre ce problème en introduisant une fonction de saut de vote.
Ce phénomène met en évidence le dilemme d'équilibre entre l'efficacité et le rendement des réseaux blockchain. Bien que le retard dans la génération de blocs puisse entraîner des rendements plus élevés, cela peut également nuire aux performances du réseau et à l'expérience utilisateur. À l'avenir, la communauté Solana devra travailler ensemble sur les plans technique et de gouvernance pour trouver la meilleure solution qui concilie efficacité et rendement.
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ValidatorViking
· Il y a 17h
les validateurs typiques... toujours à la recherche de profits plutôt que de la résilience du protocole smh
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MissingSats
· Il y a 17h
Les véritables validateurs sont égoïstes, ne dis plus rien.
La latence des blocs des validateurs Solana déclenche une lutte pour l'efficacité et les bénéfices.
Les validateurs Solana face à un dilemme entre efficacité et rendement
Récemment, un phénomène remarquable a émergé sur le réseau Solana : le temps médian de bloc a considérablement augmenté, ralentissant la vitesse de traitement des transactions du réseau. Cette tendance est due à certains validateurs qui ont adopté une nouvelle stratégie, à savoir retarder la génération de blocs pour obtenir plus de revenus.
Dans le réseau Solana, chaque bloc est créé et diffusé par un validateurs. Les validateurs obtiennent des frais en traitant les transactions, ils peuvent donc être enclins à attendre plus longtemps pour collecter plus de transactions, maximisant ainsi leurs gains. Ce comportement a conduit à une augmentation de la longueur des cycles de Solana, ce qui va à l'encontre de son objectif de transactions rapides.
Le réseau propose un mécanisme de "délai de grâce", permettant aux validateurs de soumettre des blocs avec un certain retard. Cela avait pour but de prendre en compte les validateurs distants, mais certains validateurs en ont également profité pour retarder intentionnellement la soumission des blocs. Un certain client alternatif récemment publié a même introduit un planificateur maximalisant les revenus, rendant cette stratégie plus courante sur Solana.
Les données montrent que le temps médian des blocs de certains grands validateurs a dépassé 570 millisecondes, bien au-dessus du temps de bloc nominal de 400 millisecondes de Solana. Ce comportement a suscité une forte opposition de la part de la communauté, certains grands fournisseurs de pools de staking envisagent de mettre sur liste noire les validateurs lents ou de discuter des mesures de pénalité pertinentes par le biais de propositions de gouvernance.
En parallèle, des solutions au niveau du protocole sont également en cours. Une proposition suggère de réduire la période de grâce, tandis que la réforme du mécanisme de consensus Alpenglow de Solana devrait également résoudre ce problème en introduisant une fonction de saut de vote.
Ce phénomène met en évidence le dilemme d'équilibre entre l'efficacité et le rendement des réseaux blockchain. Bien que le retard dans la génération de blocs puisse entraîner des rendements plus élevés, cela peut également nuire aux performances du réseau et à l'expérience utilisateur. À l'avenir, la communauté Solana devra travailler ensemble sur les plans technique et de gouvernance pour trouver la meilleure solution qui concilie efficacité et rendement.